Mieux soigner la maladie de Parkinson
La deuxième maladie neurodégénérative en France
La maladie de Parkinson est caractérisée par la destruction des neurones producteurs de dopamine. L’absence de ce neurotransmetteur provoque la désorganisation de certaines connexions neuronales, avec des conséquences fonctionnelles très lourdes au quotidien. La prévalence de cette maladie augmente, elle touche 1% des plus de 65 ans, soit près de 120 000 personnes en France, avec 8 000 nouveaux cas chaque année.
Si des traitements existent pour améliorer la qualité de vie des patients, ils ne permettent pas d’arrêter l’évolution de la maladie.
Un diagnostic actuel tardif
Actuellement réalisé par le clinicien après l’apparition des premiers symptômes, le diagnostic de la maladie de Parkinson ne peut être ni anticipé, ni établi par examen radiologique du cerveau.
Les IRM 3 Tesla actuellement utilisées en neurologie ne révèlent pas précocement ses stigmates et ne permettent pas de distinguer de façon certaine les lésions qu’elle cause de celles résultant d’autres maladies dégénératives.
Les enjeux du projets
Conduit en collaboration avec le CEA de Saclay2 au sein du centre de recherche NeuroSpin, le projet PARKOSPIN a pour objectif de faire progresser radicalement la prise en charge de la maladie de Parkinson, en perfectionnant le traitement actuel et en ouvrant la voie à un diagnostic précoce.